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Conclusion : Vers des régions urbaines tricotées

Tels qu'expliqués ici, les possibilités et le potentiel de l’étude géographique avec le tricot et l'artisanat sont très vastes. Elles mettent l'accent sur les relations, les formes de sociabilité, les arts (et l'artisanat) urbains des interventions et les équipements, les matériaux et propriétés des villes. sous- Ces trois sections soulèvent l’intérêt d’une réflexion critique sur le tricot, « la créativité artistique » dans la ville, et la vivacité de l’environnement urbain. Le tricot peut être un moyen de contestation ou plus conformiste. Dans cet esprit, il faut aussi reconnaître que tricoter peut potentiellement de façon ambivalente donner plus de pouvoir et son inverse. Cette étude néanmoins souligné certains domaines précis où la recherche pourrait être poursuivis. Il s'agit notamment d'étudier le potentiel des groupes de tricot et la participation à l'artisanat comme transformation sociale dans les zones urbaines.  Mais aussi la consommation artisanale et les activités lentes dans les villes. Enquêter sur les typologies de yarnbombing et les interventions tricotées en rapport avec l'intentionnalité, la politique et ce qui relève du divertissement. Cela nécessite d'accorder une plus grande attention à la créativité et à l'artisanat des entreprises subversives dans la ville et au sens politique de leur production. La sexospécificité des pratiques créatives ainsi que leur caractère temporaire. Enfin, il est nécessaire d'élargir le champ d’étude actuel sur l’environnement urbain et son appropriation par le «tissu urbain» et l’enjeu de confort dans la ville. Il faut encourager les échanges futurs entre les concepteurs et les géographes. Le tricot d’antan ou contemporain est un métier sous-estimé la recherche ne s’y intéresse pas assez encore.

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