Résumé

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Dans cet article, je présente le tricot comme une pratique créative à la fois populaire et sous-explorée. Les différents « savoir-faire » et l’artisanat commence tout juste à susciter l’intérêt des géographes en tant que moteur de transformations des relations sociales et matérielles pouvant offrir de nouvelles possibilités pour la vie urbaine. Dans cet article, je fais l’ébauche des façons dont les géographes pourraient amorcer une collaboration avec des collectifs de tricot qui s’immiscent en milieu urbain – en terme de sociabilité, de leurs interventions et de significations. Des cercles à tricoter et « yarnbombing » aux projets communautaires, les tricoteuses ont commencé à piquer de nouveaux enthousiasmes, temporalités, possibilités sensorielles et enchantements par le tissu urbain. Je conclue le document - avec les orientations futures de l'engagement géographique avec une variété de pratiques artisanales qui encouragent la réfection sur les personnes, les lieux et les économies, des « savoir-faire » à travers l'exemple du tricot.

 

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