Marianne Dekker-Roos, prête à se convertir au yarnbombing
Marianne Deffer-Ross est une artiste néerlandaise professionnelle en art du textile. Elle est blogueuse à plein temps sur le site marrose-ccc.com. Basée à Amsterdam Marianne est mariée et mère de deux enfants, est aussi passionnée d’animaux, d’ailleurs elle a un chien et deux adorables chats. Le crochet est sa passion et elle songe désormais se lancer dans le crochet urbain.
Aurélie Urban Tricot : Vous Confirmez Marianne ?
Marianne : Correct !
Pourquoi tous les artistes de yarnbomb ont des chats ?
Moi je passe le plus de temps avec mon chien, mais j’adore les animaux, j’ai de l’affection pour eux et je passe du temps avec eux quand je travaille. J’apprécie les chats comme les chiens. Les deux sont très différents et apportent chacun quelque chose.
Ils vous tiennent compagnie quand vous travaillez sur des projets ?
Oui, surtout mon chien, il est très présent, l’un des chats lui, adore s’allonger sur les tissus tricotés. Elle met des poils partout.
Vous avez commencé a tricoter quand vous étiez petite et vous avez arrêté par la suite, puis repris le tricot dans les années 2010 est-ce bien ça ?
En réalité j’ai, repris le tricot dans les années 90 aux Etats-Unis. J’y ai développé ma fibre artistique car j’avais beaucoup de temps libre je peignais et je tricotais. Puis dans les années 2010, j’ai voulu recommencer et je me suis améliorée et surtout en crochet, c’est ce que je préfère. Cela me passionne depuis lors.
Qu’y a-t-il dans le crochet qui vous plaît autant ?
C’est la simplicité des outils, les tissus, la créativité que ça permet d’exprimer. Le crochet est aussi moins exigeant que le tricot dans le sens où l’on peut se tromper et déconstruite l’erreur.
Le crochet permet plus la fantaisie des couleurs selon vous ?
Oui je pense que c’est ça, on peut utiliser différents fils.
Vous crochetez pour vous et votre famille, mais vous être aussi sur les réseaux sociaux, on peut vous trouver sur Facebook Instagram Pinterest. Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir une personnalité du web ?
J’étais à la recherche d’inspiration et je me suis tournée vers le web. J’ai découvert tout un monde que je ne connaissais pas. Je voulais donc en faire partie. J’ai commencé sur Instagram puis j’ai lancé mon blog. C’est une joie pour moi de documenter ce que je fais d’inspirer les gens de la même façon.
Comment faites-vous pour gérer tout ca ?
C’est ce que j’aime faire par-dessus tout. J’ai la chance de pourvoir faire beaucoup de choses et parmi elles, c’est le crochet que je préfère. Même mon âme me fais sentir que je fais ce que je suis supposée faire. Je m’y sens bien, je partage ma passion avec beaucoup de personnes qui crochètent aussi via les réseaux sociaux.
Faites vous du crochet toute seule ?
Non pas toujours parfois, je vais dans des cafés.
Est-ce que ça vous énervent un peu quand on vous dit que vous faites tricot quand c’est du crochet ?
Non, je pense juste qu’il faut éduquer les gens aussi sur ses sujets.
Mariane blanket - Instagram @marretjeroos
Pourquoi ne faites-vous pas du Yarnbombing ?
Quand je vois le yarnbombing, je trouve ça magnifique et j’ai envie de me pousser à le faire. Je pense que c’est quelque chose de magnifique que je devrais commencer à faire tout doucement. Les gens seraient certainement époustouflés à Amsterdam, car je n’ai jamais vu rien de tel ici.
Je pense aussi que le risque de voir des gens détruire mon travail me fait hésiter un peu. Je ne comprends pas pourquoi certaines personnes voudraient abîmer ou arracher ces œuvres. Il y a des gens qui paient pour mon travail et je trouve ça extrêmement gratifiant.
Pouvez-vous expliquer comment vous avez fait de l’art manuel une thérapie ?
Etre capable de créer pour moi a été un accomplissement pour moi. Crocheter est une thérapie pour quelqu’un comme moi qui souffre physiquement (maux de tête chroniques). Beaucoup de gens m’ont dit s’identifier à moi. Je ne suis pas la seule dans ce cas.
